Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées en Guinée-Bissau est :
La majorité des mutilations sexuelles sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des jeunes filles de avant l’âge de 10 ans (pour les femmes excisées entre 15 et 19 ans).
34 % des MSF sont pratiquées dans les milieux ruraux, et 21 % dans les milieux urbains. L’excision touche en majorité la communauté musulmane (92 %).
13 % des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre.
La prévalence de mutilations sexuelles féminines ne change pas.
En juin 2011, après un long débat, le Parlement a approuvé une législation interdisant les mutilations sexuelles féminines. Elle est tenue pour la loi la plus controversée jamais adoptée et a été approuvée par 64 voix pour, 1 voix contre et 3 abstentions.
La loi interdit la pratique des mutilations sexuelles féminines dans tout le pays et en fait un crime passible de 5 ans d’emprisonnement. Il s’agit d’une étape importante de la protection des femmes et des fillettes, en particulier dans une société où les MSF constituent une pratique fortement ancrée dans certaines communautés ethniques.
En savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA et Législation condamnant les mutilations génitales féminines/ l’excision au Kenya, en Ouganda et en Guinée-Bissau
Les mutilations sexuelles féminines