Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées en Égypte est :
La majorité des mutilations sexuelles sont pratiquées par le personnel de santé (à 78%) sur des jeunes filles entre 10 et 14 ans.
93% des MSF sont pratiquées dans les milieux ruraux, et 77% dans les milieux urbains.
L’excision est extrêmement répandue en Égypte, sa médicalisation pose de réelles questions.
54% des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre et 58% des hommes. Globalement, la population n’est pas très favorable à l’abandon de la pratique.
La prévalence de mutilations sexuelles féminines est en baisse chez les jeunes filles, de même que la volonté de voir cette pratique perdurer.
Il interdit à toute personne la réalisation d’une MSF.
Introduction et pénalisation des MSF dans le code pénal, jusqu’à 2 ans de prison et 1000 dollars d’amende.
Le grand Mufti Ali Gomaa produit une fatwa condamnant les MSF, et le Conseil Suprême pour la recherche islamique d’Al-Azhar condamne les MSF expliquant que cet acte n’avait aucun fondement dans la Sharia.
Les personnes pouvant être récipiendaires de la plainte sont :
La ligne téléphonique du NCCM (National Council For Childhood and Motherhood) “Child Helpline 16000” est mandatée par la loi sur les droits de l’enfant pour enquêter et faire le suivi des plaintes reçues.
En savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA
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