Les mutilations sexuelles féminines
Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées en Côte d’Ivoire est :
La grande majorité des mutilations sexuelles féminines sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des jeunes filles de moins de 5 ans (54 %).
61 % des jeunes filles et femmes sont sexuellement mutilées au sein du groupe ethnique avec le plus fort taux de prévalence.
14 % des femmes et des hommes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre. Parmi ces personnes, 24 % font partie du quintile le plus pauvre de la population.
Un léger déclin de la pratique est à constater en Côte d’Ivoire.
Il définit le cadre des mutilations sexuelles féminines : “est qualifiée de mutilation génitale, l’atteinte à l’intégrité de l’organe de la femme, par ablation totale ou partielle, infibulation, insensibilisation ou par tout autre procédé”.
Il définit le cadre des sanctions : “Quiconque commet une mutilation génitale est puni d’emprisonnement d’1 à 5 ans et une amende de 360 000 à 2 000 000F CFA. La peine est portée au double lorsque l’auteur appartient au corps médical ou paramédical. La peine d’emprisonnement de 5 à 20 ans lorsque la victime est décédée. Lorsque l’auteur appartient au corps médical ou paramédical, la juridiction de jugement peut en outre prononcer contre lui l’interdiction d’exercer sa profession pendant une durée n’excédant pas 5 ans”
Il définit les sanctions dans le cadre d’une accusation de complicité : “Seront punis des peines prévues à l’article 2 alinéas 1er, les père et mère, alliés et parents de la victime jusqu’au quatrième degré inclusivement, qui ont commandité la mutilation génitale, ou qui la sachant imminente, ne l’ont pas dénoncée aux autorités administratives ou judiciaires, ou à toute autre personne ayant capacité pour l’empêcher.
Les peines prévues à l’article 2 alinéas 1er s’appliquent également aux conjoints, alliés et parents de l’auteur de l’acte jusqu’au quatrième degré inclusivement. Les énonciations des alinéas qui précèdent ne s’appliquent pas aux personnes mineures appartenant aux familles tant de la victime que de l’auteur de l’acte.”
Pour en savoir plus : Female genital mutilation country profiles – UNICEF DATA, Les mutilations génitales féminines (MGF) en Côte d’Ivoire
Les mutilations sexuelles féminines