En pays Maasaï au Kenya ( District de Kajiado)`
2012 – 2019
Annuellement : 5 000 €
La loi interdisant l’excision au KENYA n’est pas suffisante pour stopper cette pratique très ancrée chez les Maasaï. Seule une information/sensibilisation de terrain réalisée par les actrices et acteurs locaux eux–mêmes pourra la ralentir jusqu’à disparition.
Notre engagement et notre accompagnement aussi persuasif soit-il ne remplace aucunement leur propre volonté de changement.
12 jeunes filles Maasaï sont à ce jour préservées.
Dans le premier groupe, les jeunes filles sont nées entre 1995 et 2001.
Les deux dernières entrées dans le programme sont nées en 2006 et 2007
Elles sont toutes à des niveaux différents (primaires ou secondaires) aussi notre engagement de les conduire à la sortie du secondaire porte sur 7 années minimum.
A ce jour une trentaine de familles sont intéressées par le programme et en attente.
Notre programme ne rencontre pas de difficultés sur le terrain mais sa taille reste limitée et Terres de Couleurs ne peut prendre l’engagement auprès de toutes les familles intéressées en raison de difficultés de trouver des financements.
Un problème se pose toutefois sur le terrain mais qui n’affecte pas notre programme : les familles qui tiennent à faire perdurer la pratique de l’excision se cachent maintenant. Auparavant l’excision se passait lors d’une cérémonie importante de passage d’âge regroupant quelquefois plus de 100 personnes. Maintenant et pour fuir la loi, les familles excisent les jeunes fillettes dès 6 et 7 ans dans le secret.
« Nous ne sommes pas né(e)s dans ce pays – nous ne pouvons prendre de décision à la place des Maasaï habitant dans le district de Kajiado, seulement les accompagner » (Maïtha Lobjois, présidente de Terres de Couleurs)
http://terres-de-couleurs.blogspot.fr/2015/02/il-y-le-6-fevrier-et-364-autres-jours.html